Halloween, ou l'horreur à l'honneur

Publié le par Emmanuel Bozzi

Halloween, une fête religieuse païenne.

Oui, Halloween est inspirée d’une fête religieuse à l’origine, qui s’appelait Samhain. Il m’a fallu faire des recherches approfondies pour trier entre la légende et les faits. Jules César et d’autres romains ont souvent exagéré les pratiques celtes pour des raisons politiques.

En 300 av. J.C., les celtes irlandais célébraient la fin de la moisson et le début de l’hiver le 1er novembre. Ils croyaient que les esprits des morts se mêlaient aux vivants à ce moment-là, effrayant la population et réclamant des sacrifices.

« Selon les Dinshenshas[1], les enfants premiers-nés étaient sacrifiés devant la grande idole pour assurer la fertilité du bétail et des cultures. La veille de Samhain[2] était une nuit de frayeurs et de dangers. A la jonction de l’ancienne et de la nouvelle année, notre monde s’ouvrait à celui du monde des morts. Les morts revenaient sur terre sous forme de fantômes et de démons, et l’on pouvait prédire l’avenir. Derrière les jeux d’Halloween comme celui des pommes flottantes, se trouve une pratique celtique de divination. Derrière les masques, les citrouilles allumées, les offrandes de nourriture ou le trick or treat[3], se cachent la crainte des mauvais esprits et des rites pour les apaiser. »[4]

 

Le nom d’Halloween vient de l’anglais All Hallow's Eve : veille de la Toussaint.  En 308, l'empereur romain Constantin apaisa la population des territoires païens nouvellement conquis en leur accordant le droit de conserver leur ancien rite du Jour de Samhain. L’église catholique romaine déplaça au 8e siècle la fête des morts (la Toussaint) de mai au 1er novembre pour encourager les païens à adopter la foi chrétienne. Mais cela ne fit qu’ajouter à la confusion entre foi chrétienne et paganisme.

 

Le phénomène de mode et l’appât du gain.

Aujourd’hui, Halloween est un jour faste pour les marchands qui ont récupéré cette fête de l’horreur pour vendre n’importe quel produit.

C'est aussi une nuit au cours de laquelle des personnes décentes deviennent des exhibitionnistes effrontés. 60% de tous les costumes pour Halloween sont vendus à des adultes.

Pour les personnes ayant des pouvoirs psychiques, les voyants et les astrologues, c'est la période la plus occupée de l'année. Les éditeurs de livres sur des sujets classés entre Astrologie et Sorcellerie indiquent une forte augmentation des ventes.

Anton La Vey, fondateur de l’église de Satan en 1966, a placé Halloween comme l’une des trois fêtes du satanisme moderne.

Halloween s’accompagne d’innombrables superstitions qui peuvent troubler gravement un jeune esprit. La mention des fantômes, des sorcières, des lutins, des chats noirs, des démons, n’est pas anodine.

 En France des « programmes éducatifs » d’écoles maternelles font appel tout au long de l’année à une gentille sorcière alors que dans toute la littérature enfantine la sorcière était jusqu'à présent l'incarnation du mal et de la puissance démoniaque. Que l'on se remémore le conte de Blanche Neige ! Il y a là une remarquable inversion des valeurs.

 

Les effets néfastes.

Les partisans d’Halloween disent que ce n'est pas une célébration religieuse et que ses détracteurs sont des bigots rabat-joie qui privent les enfants de plaisir. Il serait bon qu’ils évaluent plus sérieusement cette fête. Posez la question au refuge pour chats de Budapest ! Lors de chaque fête d'Halloween, les demandes d’adoption de chats noirs augmentaient pour pratiquer des rituels sanguinaires, au point que la société contre la cruauté envers les animaux a déclaré les chats noirs indisponibles pour l'adoption durant la saison d'Halloween…

Les enfants sont très influençables et très sensibles. Jouer avec leurs peurs, les encourager à se grimer en mauvaises personnes, à faire de mauvaises blagues ou menacer les voisins pour avoir des bonbons, est-ce la meilleure éducation qu’on puisse leur donner ? Certaines personnes restent marquées à vie par la peur du noir ou des fantômes ; d’autres entrent dans des pratiques occultes comme le oui-ja ou la recherche des morts, qui peuvent avoir des effets dangereux.

 

Que révèle la fête d’Halloween ?

Gérard Mermet, sociologue et analyste de nos modes de vie, voit trois raisons à ce nouvel engouement : « Halloween correspond à un certain nombre de désirs plus au moins formulés : celui de faire la fête, (la foire) ; celui de s’approprier des traditions venues de loin plutôt que de ‘subir’ la Toussaint et ses sempiternelles chrysanthèmes ; et celui de retrouver, en cette fin de siècle brouillée, les joies du carnaval, avec ses transgressions et ses rituels païens et collectifs ».[5]

Le goût pour les films d’horreur, les morts-vivants et Halloween révèle cette crainte de la mort qui pèse sur nous. Faire la fête avant de mourir n’est pas une solution pleine de sagesse. Les païens de l’antiquité vociféraient déjà : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! » [6]. Notre conscience nous crie pourtant que la vie ne s’arrête pas sur terre et que nous avons une âme éternelle.

 

Les avertissements de notre Créateur

La Bible prétend être le message du Dieu vivant adressé à tous les hommes.

Elle nous parle de la mort comme d’un jugement, et de la nécessité de se repentir et se tourner vers notre Créateur avant de mourir :

« Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu ! … Il est donné aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement… Les uns ressusciteront pour la vie éternelle, les autres pour la honte éternelle… »

 

 Elle nous avertit de ne pas entraîner nos enfants dans des pratiques contraires à l’amour de Dieu :
 

 « Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspende à son cou une meule de moulin, et qu'on le jette au fond de la mer. » a dit Jésus[7].

 

La Bible nous enseigne qu'on ne peut banaliser impunément les forces démoniaques :

 

 « Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ses choses est en abomination à l'Eternel. »[8]

 

Elle nous décrit les angoisses de ceux qui choisissent les médiums plutôt que la Parole de Dieu :

« Si l'on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir, Qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? A la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, Il n'y aura point d'aurore pour le peuple. Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et quand il aura faim, il s'irritera, maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut ; puis il regardera vers la terre, et voici, il n'y aura que détresse, obscurité et de sombres angoisses : il sera repoussé dans d'épaisses ténèbres. »[9]

 

L’inversion des valeurs au moment d’Halloween envoie un message dangereux ; sans valeurs absolues, l’homme est sans repères et sans garde-fous. Cela peut conduire à des troubles psychologiques, de la violence, de l’autodestruction, de l’individualisme extrême. Peut-on écarter le fait que le suicide est, en France, la deuxième cause de mortalité des 15-24 ans ?

 

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume ! » [10].

 

Ne laissons pas les modes nous emporter aveuglément, mais cherchons pour nous et nos enfants ce qui est édifiant :

 

“Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal…, qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive. »[11]

 

Conclusion

Nous ne sommes pas obligés de suivre toutes les modes et les incitations du marketing moderne. Nous pouvons choisir de préférer la lumière et la bonté aux ténèbres et au mal.

Nous pouvons choisir de considérer la mort autrement qu’en la fuyant ou la banalisant. Nous allons tous mourir, mais y a-t-il une vie après ? Existe-t-il un pardon pour toutes nos fautes qui chargent notre conscience ?

 

Jésus a dit :

« En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. »[12]

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »[13]

 

Pour une promesse, c'est une promesse. Heureux ceux qui y croient !

 

Qu’au moins cette fête serve à vous faire penser à l’éternité et à l’amour immense de Jésus. Il vous a aimés personnellement, au point de mourir pour vos péchés afin de vous réconcilier avec Dieu.

 

[1] Livres sur la mythologie irlandaise

[2] Le 31 Octobre

[3] Malédiction ou bénédiction

[4] Article de Merle Severy, "The Celts," National Geographic (Mai 1977), pages 625-626

[5] Source BFM TV

[6] 1Corinthiens 15:32

[7] Evang. de Matthieu 18:6

[8] Deutéronome 18:10-12

[9] Esaïe 8:19-22

[10] Esaïe 5:20

[11] 1 Pierre 3:10-11

[12] Jean 5:24

[13] Jean 11:25-26

Publié dans regardbiblique

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