Où était Dieu lors des attentats de Novembre ?

Publié le par Emmanuel Bozzi

Où était Dieu lors des attentats de Novembre ?

Dépassant les émotions fortes qui nous assaillent après un tel massacre, je ressens le besoin de poser certaines questions et de tâcher d'y répondre. Je n'entrerai pas dans des débats politiques ni même géopolitiques, car ce n'est pas du tout ma spécialité. Je m'intéresserai à l'âme humaine et à son interaction avec Dieu, domaine qui m'occupe depuis longtemps.

Je ne veux pas laisser les émotions me rendre amer, car je me souviens que « la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu » (Nouveau Testament, Jacques 1:20). L'esprit de vengeance, de haine chaude ou froide, de paranoïa et d'enfermement sur soi, n'est pas l'esprit de Dieu.

Deux questions me pressent en particulier :

  1. Comment des jeunes hommes peuvent-ils massacrer des civils avec autant de froideur et de détermination, puis se faire sauter ?
  2. Où était Dieu pendant ce massacre ?

Comment des jeunes hommes peuvent-ils massacrer des civils avec autant de froideur et de détermination puis se faire sauter ?

Cette question nous interpelle car, qu’on le veuille ou non, ces terroristes sont des humains et non des machines ou des monstres. Ils sont des humains dévoyés, déshumanisés sans doute, mais ils démontrent que l’être humain est malheureusement capable du pire.

Nous savons par expérience que, normalement, la conscience nous retient de commettre des actions abominables. En tant que personnes équilibrées, nous n'imaginons pas comment on peut appuyer sur une gâchette et massacrer des civils qui ne nous ont rien fait, puis ensuite se suicider avec une ceinture bourrée d'explosifs et de boulons meurtriers.

Mais nous ne devons pas rester naïfs sur les capacités de l'homme à déconnecter sa conscience.

Deux facteurs permettent de "brûler" la conscience et de la dévoyer complètement : le premier, c'est la pratique d'actes horribles et inhumains de plus en plus graves ; le second est la mise en place dans sa pensée d'une idéologie si forte qu'elle court-circuite la conscience.

La pratique d'actes horribles

Les terroristes islamistes qui commettent les actes les plus horribles ont commencé leurs horreurs près de chez eux, à travers la délinquance habituelle. Mais au lieu de se cantonner au vol ou au trafic, ils ont été attirés par des pratiques plus graves (viols, tortures, meurtres). La mise en scène sur Internet de massacres aveugles, de décapitations, de noyades, et de tortures en tout genre participe de cette anesthésie de la conscience. On sait par exemple que de nombreux tueurs en série aimaient bien torturer les animaux dans leur enfance. Les actes de torture du jeune juif Halimi par la bande de Youssouf Fofana à Bagneux est en droite ligne de cette initiation à l'inhumanité. Lorsqu'on viole sa conscience humaine par des pensées et des actes horribles, on peut arriver à l'éteindre et même à la pervertir.

Une idéologie inhumaine

Mais qu'est-ce qui donne le courage de passer à l'acte ? Une idéologie noble et élevée en apparence.

Si un idéal, une idéologie, réussit à se substituer à ma conscience, plus rien ne m’arrêtera.

Les exécuteurs nazis, lors de leur procès, se sont quasiment tous réfugiés derrière les ordres de leurs supérieurs. Ils obéissaient à une idéologie globale à laquelle ils avaient adhéré, et le massacre d'êtres humains -et en particulier de millions de juifs- se pensait comme une étape pas toujours agréable mais nécessaire au bonheur futur de l'humanité. De nombreux officiers et soldats exécutants dans les camps de la mort traitaient les prisonniers comme des ‘pièces’ afin de pouvoir les éliminer sans les scrupules qui écraseraient une personne normale.

L'islamo-fascisme de Daesh est du même ordre : leurs soldats sont persuadés que le règne de l'Islam et de la Charia fera le bonheur de l'humanité. En tuant les ennemis de leur idéologie, ils avancent leur cause et contribuent à la paix future sur une terre où tout le monde aura embrassé leur Islam. Mais comment peut-on imaginer faire le bonheur du monde en tuant tous ceux qui vous contredisent ? C’est cela, l’aveuglement des dictatures (les communistes russes ou cambodgiens étaient dans la même folie). Ils devraient savoir qu'on ne peut forcer des gens à croire comme vous, ni les rendre heureux par la menace et la violence ! Mais celui qui se prend pour le bras armé de Dieu ne voit pas ces simples choses. Il désire que tous soient comme lui, exactement comme lui, et il ne supporte pas la différence d'opinion, pas même chez les autres pratiquants de sa religion.

Les capacités humaines dans le mal

La Parole de Dieu ne nous laisse pas d'illusions sur la profondeur du mal que peut atteindre le cœur humain :

« Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable ; qui le connaît ? » (Jérémie 17.9)

« L'Éternel vit que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre, et que toute l'imagination des pensées de son cœur n'était que méchanceté en tout temps. » (Genèse 6.5)

« Il n'y a point de juste, pas même un seul ; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu; tous sont égarés, tous sont pervertis; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se servent de leurs langues pour tromper; ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic; leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang; la destruction et le malheur sont sur leur route; ils ne connaissent pas le chemin de la paix; la crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux. »

(Romains 3.10-18)

Ces déclarations ne sont pas des jugements à l'emporte-pièce mais le résultat du scanner de Dieu sur l'âme humaine. Cela ne signifie pas que tous les hommes commettent le mal en permanence, mais que tous les hommes sont potentiellement capables du pire et sont naturellement portés vers les profondeurs du mal.

Par expérience, nous pouvons admettre qu'il y a en chacun de nous une force du mal qui prend le dessus sur le Bien malgré nos élans de bonne volonté : "Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi." (Romains 7.18-20)

S’il n’y avait pas notre conscience (implantée par notre créateur), et les lois universelles de Dieu (Tu ne tueras point, tu honoreras ton père et ta mère, etc.), la Terre serait un enfer perpétuel ! Et il est vrai que certains lieux de notre Terre vivent une horreur continuelle (génocide, dictature, anarchie, famine, etc.).

Contrairement aux animaux, incapables de méchanceté gratuite parce qu'ils sont guidés par leur seul instinct, l'homme, livré à ses sens réprouvés et lancé dans le mal comme une voiture sans conducteur dont on a desserré les freins sur une pente abrupte, est malheureusement capable du pire.

On pourrait rétorquer que l'homme étant « créé à l'image de Dieu », son Créateur serait donc responsable de cet état moral effrayant ! Une lecture attentive de la Bible répond à cet argument un peu rapide. Dieu nous a créés à son image, oui, c'est à dire capables de réflexion, de sentiments, mais aussi de libre-arbitre. Or, c'est justement la mauvaise utilisation de notre liberté (en se révoltant contre notre créateur et ses lois morales) qui nous entraîne dans une spirale d'horreur.

Pourquoi nous avoir donné un libre-arbitre, alors, si notre créateur savait que nous allions l'utiliser à mauvais escient ? En créant des êtres libres, Dieu permettait l'installation d'une relation d'amour consentie entre lui et sa créature. Il n’y a pas de véritable amour sans liberté, et la liberté implique la possibilité d’une trahison et d’un rejet. Dieu a accepté d’être rejeté, Jésus s’est laissé gifler et crucifier. Dans sa prescience, notre Créateur avait prévu, avant même de fonder le monde, de nous sauver en mourant à notre place : « Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous… » (1Pierre 1.19-20).

Les terroristes croient faire la volonté de Dieu

Mais ces terroristes ne se réclament-ils pas de leur créateur Allah, et d'une soumission absolue à sa loi sainte ? Comment peut-on croire servir Dieu en tuant son prochain ?

Jésus avait eu, en son temps, cette parole prophétique : « L'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. » (Jean 16.2)

Ils sont persuadés qu’Allah leur demande de venger leurs frères morts au combat, selon une loi du talion implacable. Ils n’entendent pas du tout le fait que Daesh soit l’agresseur. Pour eux, ce sont les occidentaux, (« les croisés » selon leurs termes) qui ont commencé la guerre. Ils se sentent donc justifiés de tuer par une sorte de légitime vengeance.

Leur logique machiavélique pourrait rappeler la logique effroyable des inquisiteurs au Moyen-âge : ils torturaient les suspects d’hérésie en pensant faire leur bien, puisqu’en leur faisant avouer toutes sortes de crimes (même s’ils en étaient innocents) ils leur épargnaient des années de châtiment au Purgatoire !

Leur façon de faire, particulièrement horrible (s’attaquer aux civils par des actes terrifiants), a pour but de susciter la terreur et la reddition de l’ennemi. Ils savent que la peur paralyse et modifie jusqu’à la pensée. Ils connaissent le fameux syndrome de Stockholm, lorsque les otages se tournent du côté de leurs ravisseurs.

L'aboutissement de la négation

La foi de ces individus se nourrit d’un tel ressentiment qu’ils n’espèrent même plus convaincre leurs interlocuteurs. À leurs yeux, tout dialogue est vain ; il ne reste que l’élimination de l’ennemi, vu comme un acte de purification urgent et légitime. Dans ce processus de pensée, l’ennemi perd ses droits humains, il n’est pas défendable, pas aimable, pas capable de repentance et au-delà du pardon ; il n’est plus un frère humain, son prochain ; il est devenu une chose, une vermine à éradiquer. C’est le chemin du génocide, lorsqu’on souhaite et planifie la destruction de l’Autre comme acte vertueux. Les Yézidis, les Juifs, les Chiites, les Chrétiens sont déjà dans la ligne de mire des islamistes de Daesh en vue d’être supprimés. C’est pourquoi les décapitations, les crucifixions et les massacres à la kalachnikov font la fierté de ces terroristes : ils révèlent l’opinion dans laquelle ils tiennent leurs victimes : des choses méprisables, viles, indignes, sales, comme un morceau de porc ou le sang d’une menstruation ; ils les traitent comme des cafards, comme des rats d’égouts dont on se débarrasse avec soulagement.

Mais comment expliquer leur acte kamikaze ?

Qu'on veuille tuer les autres est une chose, mais qu'on souhaite mourir aussi en est une autre ! Le goût pour la mort est une autre perversion de la conscience humaine. Leur suicide se veut joyeux, déterminé et courageux, comme la fuite d’un voleur avant que la police l’appréhende. En réalité, leur suicide contient quelque chose de désespéré : à leurs yeux, la vie terrestre ne vaut pas la peine d’être vécue, cette vie qu’ils ont pourtant reçue de Dieu n’a de valeur que dans un acte héroïque à leurs yeux : le fait de tuer des ennemis dans un dernier baroud d’honneur avant de tirer sa révérence pour rejoindre le paradis des martyrs et des saints musulmans. Je cite Ismaïl Hanyeh, par exemple, ex-Premier ministre palestinien, membre du Hamas : « Nous aimons la mort autant que nos ennemis aiment la vie ». (source)

Il faut avoir vécu une perversion profonde de la conscience pour aimer la mort plus que la vie. Le suicidaire sans idéologie se supprime parce qu’il ne voit plus d’autre solution et plus d’autre soulagement ; mais le suicidaire islamiste a été convaincu que sa mort est une réussite, une victoire, un acte héroïque même ! Peut-on faire plus nihiliste ? Le plus grand bonheur est de me supprimer !... Bien sûr, les manipulateurs qui les envoient à la mort leur promettent la meilleure place au Paradis musulman. Mais comment se laissent-ils convaincre d'une telle supercherie ? Comment arrivent-ils à surmonter le puissant instinct de conservation qui nous habite tous ? Là encore, leur idéologie dépasse tout raisonnement. Ils se disent peut-être, « Ma mort magnifie ma cause et accélère la victoire du règne de l'Islam ; ma mort est une offrande pour la cause ; ma mort est aussi un acte qui terrifie l’adversaire. La terre n’est plus digne de moi car par le djihad je deviens un saint, un être supra-humain ».

J’ajouterai plus prosaïquement que la prise de certaines drogues désinhibantes comme le Captagon transporte les terroristes dans un état second.

C’est ainsi que la conscience humaine peut être pervertie quand elle s’éloigne de la vérité absolue du pardon et de l’amour.

Le commandement suprême de Dieu

La Bible, avant Jésus et après Jésus affirme le commandement suprême d’aimer son prochain comme soi-même :

« Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l'Éternel. » (Moïse, Lévitique 19.18).

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Jésus, Matthieu 19.19).

« Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » (Matthieu 5.43-44).

Ces phrases ont des implications très fortes et ont façonné en grande partie nos sociétés. Sans elles, c’est la guerre perpétuelle, la vendetta sans fin, l’égoïsme triomphant, l’individualisme destructeur.

Le Coran, qui reprend un certain nombre d’histoires et d’enseignements bibliques, ne reprend jamais ce commandement d’aimer son prochain comme soi-même. Ceci est remarquable. L'Islam prône parfois le pardon et parfois la vengeance et les représailles lorsque le musulman se sent attaqué.

Ensuite, si l'on considère l'histoire, l'Islam a depuis son commencement utilisé la stratégie de la terreur. Le prophète Mohammed a, le premier, terrorisé les mecquois et massacré des juifs pour imposer sa nouvelle révélation. Al-Bukhari, dans une Hâdith universellement acceptée dans l'Islam, cite le prophète : « Allah m'a ordonné de combattre les peuples jusqu'à ce qu'ils admettent qu'il n'y a de Dieu qu'Allah et que Mohammed est son prophète, et qu'ils pratiquent parfaitement la prière et payent la Zakat. S'ils font ainsi, leurs vies et leurs propriétés seront sauvegardées. » (Hâdith 1.24 rapportée par Ibn Umar).

Qui est l'agresseur ?

Les califes qui l'ont suivi ont fait de même, et l'histoire de l'Islam est faite de 1400 ans de conquêtes violentes de par le monde. Les autres nations ont lutté pour ne pas être conquise, mais chaque fois qu'elles tuaient des soldats musulmans, elles étaient accusées d'agression. C'est encore ce qui se passe aujourd'hui, lorsque la France, par exemple, combat l'état totalitaire de Daesh en Iraq et en Syrie, les Talibans en Afghanistan et les groupes terroristes au Mali, elle est accusée d'agression contre l'Islam.

Cette réaction enfantine ("Si tu m'attaques parce que je t'ai attaqué, c'est toi l'agresseur") est typique de la vendetta démoniaque. J'écris démoniaque car il ne peut y avoir d'autres inspirateurs que les démons à une haine et une division aussi absurdes et sans fin. En Corse, dans mon île natale, entre le 18e siècle et le commencement du 20e, de nombreuses tueries entre corses ont endeuillé les villages. Pour quelles raisons ? Propos injurieux ou mal interprétés, passage dans une propriété privée, contrat dénoncé, calomnies, etc. La vendetta pouvait se prolonger jusqu'à la quatrième génération, et ceux qui voulaient y mettre fin subissaient le rimbeccu, ce harcèlement d'insultes par les femmes de son clan. Des familles ont été décimées par ces querelles mortelles.

Lorsque le musulman se laisse persuader qu'il est victime des "croisés" (juifs, chrétiens et athées), cela crée en lui une haine qui lui évite de se remettre en question.

Et cela vaut pour nous aussi : plutôt que d'accuser la terre entière, pourquoi ne me remettrai-je pas en question ? Pourquoi ne pas utiliser le pardon comme une marche pour grandir plutôt que la haine comme un boulet qui rend fou ?

Quand on se victimise, on pense qu'il n'y aura jamais de solution à nos problèmes, car nos ennemis ne changeront jamais. Ils seront toujours là pour nous faire du mal.

Quand on rentre en soi-même et qu'on laisse notre conscience nous avertir, le remède n'est pas loin. Reconnaître mes torts, puis connaître, respecter et pardonner à l'Autre est le commencement de mon salut et de ma délivrance.

Où était Dieu pendant ce massacre ?

Quand des êtres humains meurent brutalement et sans raison, cette question nous vient rapidement à l’esprit. Si Dieu existe, pourquoi n’arrête-t-il pas les meurtriers, les terroristes, les guerres, les morts innocentes, etc. ?

Est-il indifférent, absent ? Existe-t-il vraiment ?

A l’heure où les réseaux sociaux sont remplis d’images « Pray for Paris » (« Priez pour Paris »), on se demande si ce n’est au fond qu’un vœu pieu.

Pourtant Dieu est toujours là, pas loin de chacun de nous : « Dieu a voulu qu'ils cherchent le Seigneur et qu'ils s'efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous. » (Livre des Actes 17.27).

Chaque être humain peut rencontrer Dieu pourvu qu’il s’adresse à Lui, même si c’est dans un cri de détresse. Dieu était là car il est présent en permanence. Il voit tout et Il répond aux cris des opprimés : « Quand un malheureux crie, l'Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses. L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger. » (Psaume 34.6-7)

Mais il en est encore trop qui refusent de regarder en-haut pour trouver du secours :

« Ils ne crient pas vers moi dans leur cœur, mais ils se lamentent sur leur lit ; ils se rassemblent pour avoir du blé et du vin nouveau, et ils s'éloignent de moi. » (Osée 7.14).

Les évidences d'un Dieu bienveillant

Si Dieu est là, s’il voit et s’il entend, pourquoi n’empêche-t-il pas tout cela ?

Pourquoi certains rescapés ont-ils été épargnés miraculeusement, et d'autres ont péri sans même comprendre ce qui leur arrivait ?

Si on exclut Dieu de l'équation de la vie et de la mort, tout devient absurde en effet. Pourquoi la mort frappe-t-elle avec si peu de discernement ? Pourquoi accumuler toutes ces connaissances, toutes ces expériences de vie, cette capacité de vivre tant de choses, pour être finalement fauché par la mort ?

Une des preuves que Dieu est là, est qu'il est venu en la personne de Jésus nous délivrer de la mort.

Job, ce patriarche biblique très éprouvé, s'est écrié : "Si l'homme une fois mort pouvait revivre..." (Job 14.14)

Puis dirigé par sa foi au Dieu Sauveur il affirme : "Mais je sais que mon Rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je le verrai, et il me sera favorable; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre; Mon âme languit d'attente au dedans de moi." (Job 19.25-27)

La mort est notre ennemi suprême, et Jésus, face à cet ennemi, a triomphé parfaitement : "Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?" (Jean 11.25).

Une autre preuve que Dieu est là est la merveilleuse création qui nous entoure : l'univers, la terre, la nature, les animaux, le corps humain, tous ces éléments parfaitement construits et pensés qui nous émerveillent continuellement.

Une troisième évidence que Dieu est là se trouve dans les conséquences tragiques qui frappent l'humanité lorsque des hommes se révoltent contre Dieu et leur conscience. Car le mal vient fondamentalement des hommes, de nous-mêmes, de notre égoïsme, de notre orgueil, de notre folie.

Dieu jugera le monde dans sa justice parfaite

Dieu a promis de juger le monde et d’en extirper tout mal, mais l’heure du jugement final n’est pas encore venue, car ce jour-là, toute œuvre mauvaise sera jugée et pas seulement les exactions des terroristes !

« Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme certains le pensent ; au contraire, il fait preuve de patience envers nous, voulant qu’aucun ne périsse mais que tous parviennent à la repentance. » (2Pierre 3 :9)

La patience de Dieu laisse une chance à tout être humain de faire demi-tour dans son chemin du mal. Cette patience me frustre de prime abord, car je vois tant d'injustices arriver sous mes yeux. Mais je suis heureux de savoir que Dieu nous laisse – me laisse - une chance de Le trouver avant de mourir et que cette chance est offerte à tous, y compris aux meurtriers et aux terroristes !

Imaginez que votre enfant soit endoctriné et devienne un djihadiste meurtrier. Cet enfant, chair de votre chair, ne voudriez-vous pas qu’il ait au moins une chance de se repentir, de voir sa propre folie, de réaliser les mensonges qui l’ont aveuglé et d’être pardonné et délivré ? Si vous êtes comme moi, vous seriez heureux qu’on lui laisse cette chance.

Ceux qui sont morts étaient-ils plus coupables ?

Pour les terroristes, les victimes étaient des coupables. Pour nous, ils étaient bien sûr des innocents.

Qu’en pensait Jésus en son temps ?

« A ce moment-là, quelques personnes qui se trouvaient là racontèrent à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mélangé le sang avec celui de leurs sacrifices. Jésus leur répondit : ‘Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont subi un tel sort ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous de même. » (Luc 13 :1-3)

Jésus précise bien que ces morts tragiques ne sont pas des jugements directs de Dieu. Des innocents meurent, c'est le lot de notre terre maudite. Mais il ajoute une phrase : "Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous de même." La mort des êtres humains qui nous entourent doit nous conduire à l'humilité, à réviser nos pensées de puissance et d'orgueil. Nous pouvons perdre la vie d'une minute à l'autre. Cette pensée peut changer notre façon de vivre et de considérer l'existence : y a-t-il quelque chose après la mort ? Y a-t-il un jugement ? Y a-t-il un Créateur avec qui je peux communiquer ? Y a-t-il un sens à ma vie terrestre ?

Dieu, notre Créateur, est toujours là, à portée de foi. Il a dit :

"Cherchez l'Éternel pendant qu'il se trouve; Invoquez-le, tandis qu'il est près. Que le méchant abandonne sa voie, Et l'homme d'iniquité ses pensées; Qu'il retourne à l'Éternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner." (Esaïe 55.6-7)

" Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe." (Luc 11:9-10)

Si vous avez une question, une remarque, vous pouvez m'écrire à ebozzi@free.fr

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